- Nouveau
Roman
Création Destructrice suit le parcours d’Alexandre Fleuche, un homme en proie à une crise existentielle profonde. Une série de chapitres explore le fil de sa vie jusqu’à son entrée dans le monde professionnel. Si Alexandre s’insère fructueusement dans celui-ci, il se trouve rapidement plongé dans un univers où la réussite professionnelle se fait au détriment de l’éthique et du bien-être personnel. Le roman aborde alors des thèmes comme la quête de sens et les dilemmes moraux liés au capitalisme moderne. Le parcours d’abord réussi d’Alexandre va rapidement se transformer en épreuve et la bipolarité dont il est affecté finit par le faire sombrer.
Souvent considéré comme un mythe, voire une fable, le fantôme de Zarathushtra et son empreinte dans l’histoire des idées n’en restent pas moins énigmatiques. Son legs, limité à des chants répondant au nom de Gāthās, traversa le temps autant qu’il frappa les esprits au fer rouge. Objets littéraires saupoudrés d’idéologie, ces hymnes scellent l’éclosion d’une philosophie humaine et existentielle.
Religieux d’apparence, dogmatique et raisonné en ses fondements, le zoroastrisme manie des entités divines et créatrices dans le but d’expliquer et d’éclairer le réel. La citation introductive, empruntée à Jean Varenne, explicite la nature de cette pensée orientale proche de la philosophía : la sagesse devient ainsi but, uniquement atteignable par le prisme de la vérité, elle-même intrinsèquement liée à la réalité de notre monde. Antérieur à la praxis grecque, le zoroastrisme semble s’imposer comme pragmatisme pionnier quant à la philosophie de la connaissance et du réel : il devient primo-praxis, proto-praxis à la fois idéologique et dogmatique. D’Empédocle à Voltaire, en passant par Platon et Nietzsche, nombre de penseurs, d’hommes de lettres et d’hommes de science ont été à la fois fascinés et frappés par la modernité qui sourd de cette idéologie, et ont tenté, tant bien que mal, de restituer ce courant de pensée proche d’un empirisme primitif.
Fiche technique