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Philosophie
Dans un style parfois provocateur et souvent enjoué, l’auteur explore les ressorts de l’âme, retraçant en parallèle mais non sans cohérence l’histoire de l’hébraïsme au cours des âges.
Celui-ci en effet, prisonnier de son unité intrinsèque, ne pouvant s’exporter dans son intégrité, vit ses formes dégradées que sont le christianisme, l’islam et peut-être le brahmanisme (ou abrahmisme) se charger de la diffusion de son message dans le monde. Ces « missionnaires », ne transmettant qu’une partie de la parole hébraïque, ne proposent cependant qu’un système de valeurs instable nécessitant une reconstruction, une résolution des contradictions, une sublimation des incohérences, par les bénéficiaires.
Pourquoi « L’Ancien Observateur » ? — D’abord par opposition au « Nouvel Observateur » dont nous observons le naufrage idéologique et l’enfermement dans son idolâtrie socialiste, ensuite en hommage et par fidélité à « L’Ancien Testament », vieux néologisme pour désigner le Tanakh (Thora + Nakh) dont nous observons l’intacte et éternelle vitalité, et puis aussi parce que nous observons comme nous observions déjà dans les temps anciens, d’une faculté d’observation nourrie des fruits des observateurs précédents. Aux choses éphémères accaparant l’attention des nouveaux observateurs, nous préférons les plus anciennes, car elles ont plus d’avenir.