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Philosophie Alimentation - La conscience de bien manger
Kilien StengelLa définition personnelle de ce qui est « bon » gustativement permet au mangeur, affirmant son jugement personnel, d’élever son identité et son appartenance à une certaine catégorie sociale. On ne saurait limiter le bon goût à un aspect purement personnel sans prendre en compte les interactions socioculturelles, ni à une représentation simplement heureuse...
Nous appelons souvent « bon » ce qui se conforme à ce que désire chacun d’entre nous. Et si le « bon goût », terme à variantes, désignait autre chose ? Quand nous nous demandons « Qu’est-ce qui est bon ? », nous sommes presque inévitablement tentés de répondre : « Le bon, c’est le contraire de ce qui est mauvais. » Soit, mais alors, « Qu’est-ce qui est mauvais ? » pourrait-on rajouter.