Romans
Piedras Blancas
María Isabel mordojovich« Il n’y a pratiquement pas de cas où des tortionnaires aient accepté de transmettre leur « expérience » complète à un chercheur. Ils font plutôt le contraire : ils dissimulent leur passé en effaçant les traces, ce qui est révélateur de leur mauvaise conscience.« Il n’y a pratiquement pas de cas où des tortionnaires aient accepté de transmettre leur « expérience » complète à un chercheur.
Ce livre de María Isabel Mordojovich constitue un jalon de plus dans la reconstruction de la mémoire de notre pays lors d’un de ses moments les plus dramatiques. Son titre Piedras Blancas correspond à la transformation de « Tejas Verdes », lieu où a fonctionné un centre de détention, où ont été appliquées pour la première fois des « techniques d’interrogatoire » nouvelles et efficaces, des assassinats, et où des prisonniers politiques ont disparu pendant les premiers mois de la dictature qui frappa profondément ce pays dès le 11 septembre 1973 et jusqu’au 4 mars 1990.
De la préface de Juan Guzmán Tapia, le juge chilien qui a mis Pinochet en examen.