

Roman
«La Dame de Shanghai» est le récit d’une femme exceptionelle, née à Shanghai, d’où son surnom, en 1919, à l’arrivée de la pandémie de grippe espagnole. C’est une incroyable aventure auquel nous convie l’auteur, remarquablement bien illustrée par son bisaïeul le Major James Watson; fort documentée et rédigée avec une certaine nostalgie.
Il y a beaucoup à apprendre au fil des pages sur ce que fut le monde occidental aux XXème siècle, secoué par les guerres annonçant la fin des colonies.
Cette saga orientale se déroule à travers l’intimité d’une famille de trois générations de Shanghailanders.
La ville de Shanghai est une ancienne ville de pêcheurs dont le nom signifie en mandarin « sur la mer » car elle se trouve à la confluence du Yang-Tsé-Kiang ou Fleuve Bleu (troisième fleuve du monde par sa longueur : 6 380 km) et de son dernier affluent le Huangpu, englobant aussi l’embouchure de ce fleuve sur la mer de Chine. Shanghai est devenue à la mort de Mao Zedong la plus grande métropole du monde, peuplée de près de 80 millions d’habitants, soit à peu près la population de l’Allemagne. Elle doit son explosion démographique et économique à sa situation et à la grande navigabilité du fleuve Huangpu.