Essai
Hé! bonjour, Monsieur du Corbeau
Jean SarocchiLa cause animale a été plaidée par certains frénétiques avec tant de hargne, tant de bêtise, que je me décide à produire sur la scène éditoriale le corbeau tel que je le découvre à travers la longue histoire de ses représentations et tel que moimême, hors idéologie, je me le représente. La notion de «droits» de l’animal est absurde. Elle ne serait admissible que si l’on pouvait lui assigner des devoirs. L’idée de faire de l’animal une «personne» est une autre absurdité (ou la même) qui ne peut germer que dans la confusion de cervelles chaotiques. Le corbeau est le plus «intelligent» des animaux. Il saurait compter jusqu’à douze…
Cet essai-roman dormait dans mon ordinateur depuis des siècles. Il s’est réveillé au bruit (au fracas) de l’antispécisme. La cause animale a été plaidée par certains frénétiques avec tant de hargne, tant de bêtise, que je me décide à produire sur la scène éditoriale le corbeau tel que je le découvre à travers la longue histoire de ses représentations et tel que moi-même, hors idéologie, je me le représente.
La notion de « droits » de l’animal est absurde. Elle ne serait admissible que si l’on pouvait lui assigner des devoirs. L’idée de faire de l’animal une « personne » est une autre absurdité (ou la même) qui ne peut germer que dans la confusion de cervelles chaotiques.